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La communication gouvernementale vacille : deal promis avec certaines professions, report différé de la réforme pour les plus de 46 ans, promesse de sanctuariser la valeur du point...

La mobilisation de Jeudi 5 a montré qu'on avait bien raison de faire grève et d'être dans la rue !

Il faut enfoncer le clou et frapper tous ensemble pour faire plier la logique de la réforme : ne pas dépasser les 14% de la richesse produite en France consacrée aux retraites (dogme affichée par Macron lors de ses premiers "débats" sur la réforme de la retraite).

Si ce verrou ne saute pas, les "gagnants" seront financés par les perdants, c'est-à-dire l'immense majorité des salariés. C'est un marché de dupes !

La CGT maintient la mobilisation contre cette logique inégalitaire d'accaparement des richesses que nous produisons par une minorité.

Pour la CGT, seule une revalorisation du Travail permettrait d'en finir avec toutes les inégalités liées à la Retraite.

C'est pourquoi nous avons des revendications : augmentations générales des salaires, des pensions et des minima sociaux, réduction du temps de travail à 32h pour travailler tous et toutes, fin de l'évasion fiscale, reconnaissance de la pénibilité au travail, amélioration des conditions de travail par la reconnaissance de nos métiers et des droits nouveaux (sur l'organisation du travail et ses objectifs pour les salariés, sur ce que nous produisons comme services et marchandises au service de qui et pour quoi.

C'est bien la répartition de la richesse produite par les 22 millions de salariés en France qui est au cœur de l'enjeu : 2000 milliards par an. Rappelons que 700 milliards vont dans les profits et les investissements. Il y a de la marge ! A cela, il faut ajouter, selon les syndicats des Impôts, 60 à 80 milliards d'euros qui échappent à l'impôt sur les sociétés. 82 milliards de dividendes pour les actionnaires du CAC 40 en France...

Pour la CGT, il importe de poser la question du coût du Capital