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La CGT investit la Maison des princes

En préambule du conseil municipal, une quarantaine de représentants de la coordination syndicale départementale CGT des territoriaux, sont venus, lundi, faire part de leur mécontentement, au maire, Pierrik Nevannen.

Une protestation

Présents sur la place, devant la mairie, pendant une demi-heure, les syndicalistes de Pont-Scorff, Quéven, Lorient, Gourin, Hennebont... ont investi, peu avant le conseil municipal, la Maison des princes. Ils ont alors remis aux treize élus présents leur communiqué et fait part de leurs griefs au premier magistrat. La CGT, comme elle l'avait indiqué dans un communiqué paru le 15octobre, estime que la municipalité de Pont-Scorff avait bafoué le droit de grève en remplaçant des agents grévistes par des élus, notamment au restaurant scolaire. Cette action était aussi une réponse aux propos du maire, qui avait déclaré à cette occasion que l'avis de la CGT lui importait peu, ce qui avait été pris par le syndicat comme «une provocation, une marque de mépris». Ils ont indiqué «qu'un agent territorial en grève ne peut être remplacé et encore moins par un élu sans formation». Ce à quoi le premier magistrat a répondu, en boutade «qu'ils avaient tous leur CAP petite enfance». L'intervention des syndicalistes s'est faite en présence des gendarmes, prévenus juste avant le conseil municipal, par le maire qui craignait des débordements. Le seul fait constaté fut une boule puante lâchée par l'un des manifestants dans la salle du conseil à leur départ, après avoir assisté à une demi-heure de séance.