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Le service logistique du groupe Navimo installé à la base des sous-marins déménagera, cet été, pour Lyon. 24 emplois disparaissent.

Albert Journo, P-DG du groupe Navimo et de son fleuron Plastimo, l'avait annoncé il y a un an. La plateforme logistique du fabriquant de radeaux et gilets de sauvetage et de matériel d'accastillage est délocalisée à Lyon Satolas et sous-traitée à un des leaders européens en matière de logistique, le groupe Norbert-Dentressangle. La plateforme était installée depuis la fin des années 90 dans le bâtiment K2 de 17.000m² de la base des sous-marins et employait 24salariés en CDI.

Se rapprocher du marché

À partir du 1eroctobre, le groupe Navimo commencera à livrer ces produits, pour la nouvelle saison qui commence à cette date, à partir de la plate-forme lyonnaise qui occupe 13.500m² près de l'aéroport de Lyon-Satolas. «Nous nous rapprochons de notre marché très important en Europe du nord, ainsi que du sud», explique la direction pour motiver cette décision. «Et nous confions cette tâche à un spécialiste de la logistique». Le déménagement se fera progressivement. Il s'agit de déménager 25.000 références de Lorient, mais aussi de Mandelieu et d'Italie. C'est toute la logistique du groupe, à savoir les marques Plastimo, Accastillage Bernard, Max Power, Lofrans, Nuova-rade, DNS et Goïot, qui sera gérée par Norbert-Dentressangle. «Tout le groupe sera livré depuis Lyon, à partir du 1eroctobre», précise la direction. 24 salariés sont touchés par cette délocalisation. Huit ont accepté un reclassement à l'intérieur du groupe. Seize ont refusé et devraient être licenciés.

L'avenir de l'entreprise reste très flou

Norbert-Dentressange est un des leaders européens en matière de services logistiques et de transport. C'est la première entreprise de transport en France et la quatrième entreprise de transport et logistique en Europe. Le groupe emploie 28.600salariés en Europe, dont 14.500 en France et a un chiffre d'affaires de 3,1milliards d'euros. Les représentants syndicaux faisaient part, hier, de l'incompréhension des salariés. «La charge de travail est, en ce moment très importante», commentait hier Gilles le Roch, délégué syndical, «alors qu'il y a un plan social en cours avec 63 suppressions de poste, pour baisse d'activité. On ne comprend pas du tout. L'avenir de l'entreprise reste très flou» Le K2 libéré pourrait accueillir les ateliers de production de Plastimo, installés rue Ingénieur-Verrière, dans des locaux exigus. Des pourparlers à ce sujet sont en cours avec Cap L'Orient.