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Le dernier comité d'entreprise de la SBFM a accouché d'une souris. D'un côté la CGT reproche à la direction de ne pas investir plus pour rénover l'outil de production et accorder plus de moyens humain, de l'autre, Renault explique au syndicat, que si les pouvoirs publics n'envestissent pas dans le bâti ou encore dans la dépollution du site, ils ne pourront pas améliorer l'outil de travail.

Pourtant, au cabinet de Jean-Yves Le Drian, président de région on se montre très clair. "Il n'est pas question de participer à une acquisition totale ou partielle des terrains. Le montant de l'aide accordée, 4 millions d'euros est exceptionnel. Nous ne pouvons pas intervenir plus, nous avons atteint le niveau maximum que permet l'Europe".

Chacun se renvoie donc la balle. En attendant, selon le syndicat, la fonderie a perdu 840.000 euros en octobre et s'apprête a fermer une semaine entre Noël et le premier de l'an faute d'activité suffisante. Aujourd'hui, l'entreprise compte 500 salariés mais enregistre, toujours selon le syndicat, entre trois et cinq départs à la retraite par mois dans le cadre du plan amiante.