15 mars - Point sur la loi travail
Nous appelons à soutenir les jeunes le 17 mars,
rendez-vous à 14h00 place de la mairie à Lorient
Suite à un premier recul du gouvernement, voici quelques points qui ne changent pas dans la Loi Travail :
La possibilité pour une entreprise de licencier sans avoir de difficultés économiques
La suppression de la visite médicale obligatoire
La possibilité par accord de majorer seulement de 10% les heures supplémentaires
La possibilité par accord d'allonger le temps de travail sans augmentation de salaire
La possibilité de fractionner les 11 heures de repos hebdomadaires
L'augmentation du travail de nuit
La baisse de rémunération des heures complémentaires pour les temps partiels
La modulation du temps de travail sur 3 ans
La durée de vie réduite des accords d'entreprise
La possibilité de contourner les syndicats en organisant des référendums
La suppression du minimum de 6 mois de salaire à titre de dommages et intérêts en cas de licenciement injustifié
L'abaissement de 12 à 6 mois du minimum de dommages et intérêts en cas de licenciement pour inaptitude à la suite d'un accident du travail ou de maladie professionnelle sans recherche de reclassement
Source : Change.org
POSITION DE LA CGT :
Mobilisation
Déclaration commune CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL
mardi 15 mars 2016Les mobilisations, notamment celles du 9 mars initiées par les organisations de jeunesse et les organisations syndicales de salariés (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL), ont contraint le gouvernement à des concessions sur la loi Travail.
Pour autant les aménagements annoncés par le Premier Ministre ne changent pas la philosophie générale du projet. Il ne répond pas aux aspirations fortes, exprimées par les jeunes, les salarié-e-s et les chômeurs pour l’accès à l’emploi et sa sécurisation. La création d’emplois de qualité ne justifie pas la casse du code du travail mais nécessite un changement de politique économique et sociale.
Ce texte continue à diminuer les droits des salarié-e-s et à accroître la précarité, notamment des jeunes. Décentralisation de la négociation collective au niveau de l’entreprise et affaiblissement des conventions collectives de branches, fragilisation des droits individuels acquis, mise en cause des majorations des heures supplémentaires, facilitations des licenciements, affaiblissement de la médecine du travail… sont autant d’exemples de régressions qui demeurent.
L’universalité de la garantie jeune sans les moyens en conséquence relève d’un effet d’annonce. Face au chômage et à la précarité auxquels sont confrontés les salarié-e-s, les femmes et les jeunes en particulier, l’urgence est à la conquête de nouveaux droits.
Les organisations syndicales (CGT, FO, FSU, Union syndicale Solidaires, UNEF, UNL, FIDL) soutiennent et appuient les actions des 17 et 24 mars. Elles confirment leur appel à la mobilisation par la grève et les manifestations le 31 mars pour obtenir le retrait de ce projet de loi et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.
Paris, le 14 mars 2016
Source : CGT
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