Sécurité au travail : Les dix règles d'or de la CGT
Source : Union locale CGT du Bassin creillois et de la région de Senlis
1. L’employeur a une responsabilité de moyens et de résultat concernant la santé et la sécurité des salariés. (code du travail +jurisprudence)
2. La santé et la sécurité dépendent AUSSI des conditions de travail et donc de l’organisation du travail, sur laquelle le salarié n’a pas la main.
Un niveau insuffisant d’effectif, un excès de polyvalence et une insuffisance de formation sont facteurs d’accidents graves voire mortels.
Je prends l’habitude d’informer mon syndicat desdérives constatées dans ces domaines.
3. Le stress est une cause d’accidents et de dégradation de la santé physique et mentale.
J’alerte mon délégué du personnel lorsque je constate que ma hiérarchie, par sa façon de faire, génère du stress.
4. Lorsque, individuellement ou collectivement, on se sent en danger dans une situation de travail, on se retire IMMEDIATEMENT en exerçant son DROIT DE RETRAIT (un droit du salarié, cf code du travail), en appelant sa hiérarchie ET un délégué du personnel et/ou un membre de CHSCT qui viendront constater le danger.
5. Lorsqu’un collègue est victime d’un accident du travail, et dès lors qu’il est incriminé par sa hiérarchie ou par la direction qui chercherait à le sanctionner,voire à le licencier, TOUTE l’équipe ou le service FAIT BLOC autour du collègue en signe de solidarité, y compris le cas échéant en stoppant le travail et en alertant le syndicat.
6. Je n’hésite pas à informer ma hiérarchie ET les délégués du personnel/membres des CHSCT des nécessités d’investissement sur l’outil de production ou de nécessaires modifications des techniques de travail ayant pour but d’améliorer la sécurité.
7. Les horaires décalés, une exposition régulière à la chaleur, au bruit, un contact régulier avec des produits dangereux sont des facteurs de pénibilité RECONNUS, y compris par le patronat. Or à ce jour, le patronat de la sidérurgie refuse de négocier, au titre de cette pénibilité, des départs anticipés en retraite.
Par conséquent, je m’organise, nous nous organisons, avec les organisations syndicales pour imposer cette négociation légitime, négociation qui a déjà eu lieu dans d’autres entreprises de la métallurgie.
8. Je prends le temps de bien faire mon travail (la productivité, c’est bien faire son travail.) Aucune pression, d’où qu’elle vienne, ne doit m’amener à me précipiter, ni dans mes gestes, ni dans mes déplacements, la précipitation étant source d’accident pour moi-même ou pour mes collègues.
9. Toute forme de harcèlement, générateur de stress et de fatigue mentale, est punissable de par la loi. En pareil cas, je n’hésite pas à en parler à mes collègues ET à un délégué du personnel.
10. En cas d’audit par le CHSCT, le médecin du travail, ou par un expert enquêtant dans l’entreprise sur les conditions de travail, je PARLE VRAI. Cela permet de déceler et de résoudre les problèmes individuels ou collectifs.
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