Article sur la situation des prud'hommes de Lorient avec Interview de Léonne Mahoïc
Extrait de l'article du journal le Monde du 23 octobre 2017
A Lorient, les soixante-deux personnes qui travaillent au conseil craignent ce « court-circuit » des prud’hommes. « En permettant aux employeurs de savoir par avance leur sanction maximale, on met le salarié en position de faiblesse », craint Mme Mahoïc. Cette syndicaliste de la CGT constate « un changement dans l’attitude des employeurs ». Certains « arrivent en se sentant déjà vainqueurs », explique la conseillère, qui redoute « une baisse très importante du contentieux ».
Le troisième conseil de Bretagne a déjà observé une chute de 40 % des dossiers depuis la loi Macron de 2015. La réforme a compliqué la saisine des conseils de prud’hommes — multipliant notamment les éléments de dossier nécessaires pour y recourir — et réduit les délais de prescription. Surtout, la mise en place de la rupture conventionnelle a révolutionné le secteur et « éloigné les salariés des prud’hommes », résume MmeMahoïc.
A presque 70 ans, la présidente du conseil de Lorient se dit « très inquiète pour l’avenir », car « chacune de ces attaques bouleverse tout le fonctionnement de l’institution ». Dans cette juridiction paritaire, tout repose sur l’équilibre : les jugements y sont rendus par quatre conseillers prud’homaux, pour moitié issus de syndicats patronaux et salariés. Tous sont des professionnels issus du secteur d’activité dans lequel ils sont amenés à siéger.
Retrouvez l’intégralité de cet article sur le site du journal le monde
A découvrir aussi
- 1er mai festif à Hennebont
- Les saisonniers, des travailleurs qui ont des DROITS !
- Presse - Présentation de la nouvelle équipe lors de la commission exécutive du 30 Octobre 2017
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 98 autres membres