Les éboueurs durcissent leur mouvement
Les éboueurs durcissent leur mouvement
Trois sites gérant la collecte et le tri des déchets ont été bloqués hier par les agents de Cap l'Orient.
Tous les camions de Loris sont restés au garage et le centre de tri a tourné au ralenti, aucun véhicule ne pouvant entrer, au moins jusqu'en début d'après-midi.
De son côté, la communauté d'agglomération propose une augmentation de salaire qui s'échelonne de 87 à 135 € selon les agents, la réévaluation totale prenant effet en 2011. Les grévistes réclament quant à eux une revalorisation immédiate de 135 €, pour tous.
« Un bras de fer »
« On ne reprendra pas les négociations avant qu'il y ait une reprise totale de travail », a précisé hier Mathieu Sarda, le directeur de cabinet de Norbert Métairie. Le bureau de la communauté d'agglomération, composé des différents maires, a quant à lui approuvé à l'unanimité cette négociation.
« On a été surpris par cette décision, déplore Dominique Guillemot, délégué syndical CGT. On connaît les contraintes budgétaires, mais on ne demande pas un effort financier énorme. » Dans un communiqué, le syndicat prévient : « En entamant un bras de fer avec les grévistes, le bureau communautaire risque d'aggraver la situation. »
Pendant ce temps-là, les déchets ménagers commencent sérieusement à s'entasser. Aujourd'hui, une ou deux bennes de Cap l'Orient ainsi que des entreprises privées seront chargées de collecter les ordures sur les points sensibles : abords de restaurants, routes des plages... Les syndicats CGT et FO, eux, ont déjà prévu une autre grève, jeudi et vendredi.
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