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Notaires : l'ancien policier va « calmer le jeu »

Notaires : l'ancien policier va « calmer le jeu »

Le travail a repris hier après-midi à l'étude notariale. À l'intérieur, l'ancien policier poursuit sa médiation pour une durée indéterminée. Ouest-France
Le travail a repris hier après-midi à l'étude notariale. À l'intérieur, l'ancien policier poursuit sa médiation pour une durée indéterminée.© Ouest-France
Un ancien officier de police judiciaire a mission d'apaiser les rapports humains et donc professionnels au sein de l'étude notariale Brisset-Le Touze. Où le travail a repris hier après-midi.
L'homme est massif, affable, tout« en rondeur » selon ses propres termes. « J'ai une mission de médiation avec pour objectif de calmer le jeu »au sein de l'étude Brisset-Le Touze, où personnels et notaires s'opposent depuis des lustres, et plus âprement depuis la mi-décembre.

Dans la matinée pourtant, le procureur de la République - qui a autorité disciplinaire sur les études de notaires - n'avait pas mâché ses mots après le rebondissement de la veille : après un nouvel incident, sept salariés avaient exercé leur droit de retrait alors qu'un protocole d'accord venait d'être paraphé. « J'ai clairement évoqué la menace d'une fermeture, leur a dit Alexis Bouroz, et ce n'était pas du bluff. »

Préalablement, la mandataire judiciaire avait adressé une requête au tribunal afin que lui soit adjoint « un monsieur bons offices capable d'anticiper tout risque de friction, de prévenir tout débordement entre les personnels de l'étude », expliquait le président du tribunal. Cet ultime recours est incarné par Michel Catoire, ancien officier de police judiciaire, dont 25 années de brigade financière à Rennes et Paris.

« Un drôle de conflit »

Qualifié de « pacificateur » par des représentants syndicaux CGT, l'intéressé juge le qualificatif « exagéré » même s'il reconnaît s'immiscer « dans un drôle de conflit, dans un drôle de lieu d'où habituellement rien ne transpire ». Lors de sa première journée de médiation, Michel Catoire a rencontré séparément notaires et salariés : « Le fait de pouvoir s'adresser à une tierce personne semble les avoir rassurés. »

Pour autant, son propos était ancré dans la réalité : « Sans jamais prendre position, je leur ai cependant dit qu'ils risquaient de tout perdre », leur emploi pour les uns, leur étude pour les autres, même s'il est acquis que Me Le Touze est en partance. Deux nouveaux jeunes notaires devraient prochainement parapher la convention les liant à Me Brisset à parts égales.

En attendant, l'ancien policier rennais veille au grain, avec la ferme volonté « de rapprocher les gens, afin qu'ils recommencent à travailler et à vivre ensemble ». Pour combien de temps ? « Ce sera en fonction des événements. » Dès 14 h hier, après l'avoir entendu, les sept salariés grévistes - une huitième est toujours en arrêt - reprenaient le travail.



11/01/2013
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