Plastimo. Courriers de licenciements en janvier
Une cinquantaine de salariés de Plastimo ont assisté, hier, à l'assemblée générale. Les premiers courriers de licenciements devraient partir en janvier.
Les
premiers courriers de licenciements devraient arriver chez les salariés
de Plastimo en janvier. C'est ce que Gilles Le Roch, le délégué
syndical CGT de l'équipementier de plaisance, installé à la base des
sous-marins, a annoncé hier midi, à une cinquantaine d'employés réunis
en assemblée générale. Les représentants du personnel continuent les
discussions avec la direction pour diminuer l'impact du plan de
restructuration et des 83 suppressions de postes annoncées à Lorient. À
l'occasion du dernier comité d'entreprise, jeudi, les délégués
syndicaux, s'appuyant sur le rapport de l'expert désigné par le CE, ont
bataillé pour sauver douze emplois supplémentaires. Ils n'en ont sauvé
que deux. Le décompte actuel porte entre 65 et 67 le nombre de
licenciements sur 190 salariés. Il pourrait diminuer mardi et vendredi,
lors des deux prochaines et dernières réunions.
Négociations autour des indemnités
Les
discussions portent également sur le montant des indemnités de
licenciement. La direction propose entre 9.000 € et 30.000€ par tranche
d'ancienneté. Les syndicats aimeraient arracher entre 30.000 € et
50.000 €. «On veut que les petits salaires aient des indemnités
correctes», commentait, hier, Gilles Le Roch. La direction veut surtout
que les CE des trois sociétés du groupe Navimo concernées émettent un
avis à l'issue des réunions prévues. Goïot à Saint-Herblain et
Accastillage Bernard à Mandelieu sont également concernées. Si l'un des
CE des trois sociétés refuse d'émettre un avis, la direction agite le
spectre du dépôt de bilan. «Notre destin n'est pas complètement entre
nos mains», regrettait, hier, Gilles Le Roch.
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