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«La grève n'est pas une promenade de santé!», telle est la réponse qu'apportait un étudiant, hier, lors de l'assemblée générale, à ceux qui s'inquiétaient de leurs cours. Plusieurs interventions ont pourtant relayé cette inquiétude qui monte depuis le début de la grève à l'UBS, à la faculté de lettres et sciences sociales, le 2février. Pas de cours, les examens qui approchent, quelles solutions? «Il y aura concertation, on étudiera les différentes possibilités pour trouver des solutions. Il peut y avoir des cours en juillet», annonçait un prof d'espagnol. «Pour ma part, je suis convaincu qu'il faut aller au conflit et continuer. Je propose de faire des cours la nuit», renchérissait un autre professeur. Un prof d'anglais soulignait le côté «brutal» et «très pénalisant» du blocus et appelait à la responsabilité de chacun. Un autre enfin pointait l'impossibilité technique d'organiser cours de rattrapage et examens dans un très court délai.

Assemblée générale lundi

Convaincus que «s'il y a arrêt du blocus, le mouvement se tue», les étudiants, malgré leurs craintes, ont voté la reconduction du blocus du Paquebot et de Kerjulaude. Une nouvelle assemblée générale est prévue lundi, à 12h30.