Une manifestation nationale le 22 octobre à Paris départ de lorient
L’industrie
se bouge. Une manifestation nationale le 22 octobre à Paris pour
défendre les emplois dans l’industrie. L’occasion de réaffirmer les
revendications de la CGT, alors que Nicolas Sarkozy vient d’annoncer la
tenue d’Etats généraux de l’industrie.
Un article d’Eva Emeyriat paru dans le mensuel de la CGT Ensemble.
Le 22 octobre prochain, l’industrie sera dans la rue.
La CGT appelle en effet à une journée d’action nationale à Paris pour
l’avenir des emplois et le maintien d’une industrie forte et
diversifiée dans l’Hexagone.
Une initiative qui succède à la journée de lutte dans la filière
automobile du 17 septembre dernier et aux actions menées depuis le coup
d’envoi de la campagne de mobilisations lancée par le collectif « politiques industrielles » de la CGT, dont le point d’orgue a été l’organisation des Assises nationales de l’industrie du 11 juin dernier à Montreuil.
Longtemps grande oubliée des politiques publiques, l’industrie vit
un retour en grâce dans le discours gouvernemental. Le 3 septembre
dernier, le président de la République annonçait ainsi la tenue d’états
généraux de l’industrie avant la fin de l’année, un événement qui
pourrait « être préparé par ateliers dans les
différentes régions par les PME, grandes entreprises, syndicats,
financeurs, chercheurs (…) et qui pourraient se concrétiser en
convention nationale », a indiqué Nicolas Sarkozy, rappelant qu’il s’agissant là d’une « très bonne idée de Bernard Thibault », secrétaire général de la CGT.
Si la CGT réclame en effet de longue date l’organisation d’une
conférence permanente nationale sur l’avenir de l’industrie, elle
entend rester attentive aux modalités d’organisation de ces états
généraux. La façon dont le gouvernement s’est emparé du dossier Molex
incite en effet à la plus grande vigilance. La CGT « ne se satisfera pas de la seule organisation d’états généraux (…) », ces derniers doivent « déboucher sur quelque chose de nouveau en termes de politique industrielle »,
a ainsi indiqué Bernard Thibault. Quelque chose de nouveau et surtout
des mesures concrètes pour pérenniser leurs emplois, c’est bien ce que
revendiquent les dizaines de milliers de salariés affectés par la crise
alors même que 300 000 postes sont menacés à brève échéance dans le
secteur.
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