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Lorient. 18 décembre 2008
Le baroud d'honneur des lycéens s'est déroulé sans anicroche à Lorient. Ils étaient environ 2 000 au plus fort d'une manifestation très bien encadrée. Par le service d'ordre lycéen, par 25 professeurs venus s'assurer que tout se passait bien. Et aussi par des militants de la CGT, une camionnette aux couleurs du syndicat montrant la voie aux marcheurs.

La manifestation matinale a pris fin devant la sous-préfecture où l'Éducation a été symboliquement et dignement enterrée par des manifestants en deuil. « C'est M. Darcos qui lui a donné le coup de grâce, tout en prétendant la guérir ».

Du côté des lycées, chaque chef d'établissement a adapté sa stratégie. Lassé des blocus à répétition et craignant un retour musclé des manifestants, le proviseur du lycée Dupuy-de-Lôme (2 100 élèves en plein centre-ville) a décidé hier matin de fermer jusqu'à la prochaine rentrée. En prévenant : « Si le blocus recommence, on ne se laissera pas faire ».

À Colbert, la fermeture a été décidée hier dès 7 h du matin, car des groupes s'étaient introduits dans l'enceinte du lycée et avaient entrepris de bloquer l'accès aux bâtiments. Mais ce lycée doit rouvrir ce matin. Enfin, le lycée Saint-Louis a fait intervenir, pour la première fois, un vigile d'une société de surveillance à l'unique porte d'entrée du bâtiment.